Un bilan de compétences pour réfléchir à sa situation professionnelle
Vous projetez d’accompagner votre conjoint à l’étranger ? Oui mais voilà, vous avez un emploi en France et vous allez devoir le laisser pour partir en expatriation. Pourquoi ne pas profiter de cette belle aventure pour vous réinventer et relever un des défis de l’expatriation ? Vous pourriez prendre le temps de vous pencher sur les bilans de compétences et trouver un travail à l’étranger tout en suivant votre conjoint.
Facile à dire… Peut-être n’êtes-vous pas encore prêt·e à imaginer une autre piste professionnelle ? Vous ne savez pas vers quel nouvel emploi vous diriger ? Vous n’avez pas encore les idées très claires sur votre projet professionnel ? Ce sont beaucoup de questions qui interagissent dans votre esprit.
Faire un bilan de compétences peut donc vous aider à prendre les meilleures décisions pour votre avenir professionnel. À vous de voir à quel moment vous vous sentez plus disponible à le faire : avant ? pendant votre séjour à l’étranger ? Tout dépend de vous et de votre situation. Le bilan de compétences peut même se faire pour anticiper votre retour en France.
Prendre rendez-vous avec un·e professionnel·le qui a l’expérience d’une vie expatriée est très certainement la meilleure solution pour vous aider à trouver votre nouvelle voie professionnelle.
C’est pourquoi j’ai souhaité vous présenter Virginie, expatriée en Côte d’Ivoire et Consultante en Bilans de Compétences, certifiée Qualiopi. Elle vous aidera à mettre en place ce bilan qui vous encouragera sur le chemin de votre réussite en tant que conjoint expatrié.
Bonjour Virginie, peux-tu, en quelques mots, te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour Nadia, bonjour les lecteurs ! Je suis Consultante en bilan de compétences et en recrutement. Je travaille à mon compte parce que c’est la meilleure formule pour moi. J’adore ça !
J’ai 3 enfants et je vis en Côte d’Ivoire depuis 2018. On travaille dur, on s’amuse et on apprend beaucoup de choses.
Mon plan ? Découvrir, apprendre et partager en famille.
Sinon, quand on me demande ce que je fais dans la vie, j’adore répondre « je fais ce que je veux ! ». À savoir : un juste équilibre entre vie pro, vie perso, et vie familiale.
Comment as-tu pris la décision de suivre ton conjoint à l’étranger, et dans ton cas à Abidjan, en Côte-d’Ivoire ?
Cela faisait des années que mon mari était branché sur une expatriation en Afrique. Moi, j’avais besoin de consolider mon parcours étudiant et professionnel en France avant de me lancer. Quand j’ai été prête, j’ai posé une condition : le projet pro dans lequel il devait se lancer, l’emportait sur la destination. Je ne voulais pas qu’on parte pour quelque chose de risqué professionnellement. Puisque partir en expatriation, c’est déjà créer une rupture dans nos repères.
Donc la décision s’est prise au fil du temps, après pas mal de soirées de discussions. D’ailleurs, je n’aime pas dire que je l’ai suivi, cela impliquerait qu’il a décidé et que j’ai accepté. C’est un vrai projet de couple et je suis solidaire de la décision qui a été prise. C’est pour ça que je t’embête en disant que moi je ne parle pas de « Conjoints d’Expatriés », mais plutôt de « Conjoints Expat » ????.
Pourquoi t’es-tu lancée en tant que Consultante en bilans de compétences ?
J’ai un parcours pro et étudiant dans le domaine des ressources humaines. Et cela faisait quelques années que j’étais dans le recrutement en freelance. La crise du Covid est passée par là, mes clients avaient annulé leurs projets de recrutement.
Depuis que je suis expatriée, j’ai pris toute la mesure de ce qu’implique une expatriation pour le « conjoint suiveur » : quitter un travail, trouver un job sans rapport avec le précédent, réfléchir à faire carrière dans un domaine « passion », se réorienter.
C’était une évidence pour moi, je voulais accompagner des personnes dans leur vie professionnelle, que ce soit des expatriés ou non, d’ailleurs. Car j’ai vu beaucoup de personnes dans mon entourage qui redistribuaient les cartes de leur vie professionnelle.
Les conjoints d’expatriés peuvent-ils faire appel à tes services pour faire leurs bilans de compétences ?
Bien-sûr, les expatriés aussi.
Le bilan de compétences que je preste est conforme aux exigences du Code du Travail Français. Et je suis certifiée Qualiopi. Cela signifie que votre bilan avec moi, est finançable avec votre CPF (Compte Personnel de Formation). Ou alors il peut être pris en charge par les organismes collecteurs (donc votre employeur peut aussi financer votre bilan).
Je travaille de chez moi, en visio, et mes horaires sont souples. Je suis équipée d’une plateforme digitale avec une super ergonomie. Elle vous permet ainsi d’avoir votre propre espace de travail entre les séances, parfaitement adapté au bilan de compétences.
Il est important de penser au bilan avant même de partir en expatriation. Vous pouvez également y songer pendant votre expatriation, et aussi en projet d’impatriation. Cela vous permet de faire doucement le glissement entre votre pays et le retour en France, et d’être en position de force pour revenir à l’emploi.
Je propose également des prestations de coaching cv, des bilans motivationnels et bilans de personnalité (ces deux bilans permettent d’en savoir un peu plus sur soi, sans faire un travail de profondeur comme pour le bilan de compétences).
Comment cela se passe-t-il concrètement ?
Concrètement, contactez-moi ou allez voir mon site internet.
J’ai mis toutes les informations sur le bilan.
À retenir : un bilan de compétences, c’est 20h de séances réparties sur 4 à 6 mois (+ environ 15h de travail personnel). Il comporte trois phases (préliminaire, investigation et conclusion). Nous faisons un entretien préalable ensemble (gratuit, sans engagement), pour que je comprenne votre demande et que nous confirmions qu’un bilan de compétences est envisageable dans votre situation. Par la suite, si vous êtes ok, on lance le bilan après signature d’un contrat qui vous engage dans la démarche.
Quelles sont les principales difficultés que rencontre le conjoint expatrié dans sa vie professionnelle à l’étranger ?
J’ai pu en observer plusieurs :
- Difficultés à se positionner socialement puisqu’on « existe » souvent par notre situation professionnelle qui est remise en question en expatriation.
- Être appâté·e par des propositions professionnelles qui vendent du rêve, alors que la réalité est toute autre.
- Chercher le même type de travail que ce qu’on avait avant.
- Minimiser la situation professionnelle qu’on a retrouvé en expatriation. Souvent, les conjoints se mettent à leur compte, exercent des activités philanthropiques, explorent des nouvelles pistes. Il faut savoir les VA-LO-RI-SER.
- Remettre à plus tard sa vie professionnelle. Ok, l’expatriation est une parenthèse, mais elle doit être choisie, pas subie. Le meilleur conseil qu’on m’ait donné avant de partir en Côte d’ivoire c’était « lance ton projet professionnel directement en arrivant, sinon tu auras du mal à te dégager du temps plus tard ». J’ai suivi ce conseil, non sans souffrance, et je me suis lancée en arrivant. Je remercie encore cette personne pour ce conseil aussi précieux. Alors bien sûr, si on ne souhaite pas travailler en arrivant en expatriation, il faut le faire. L’essentiel est de s’écouter et de vivre en harmonie avec sa décision.
- Considérer que l’expatriation est une contrainte, alors que si on l’envisage comme une opportunité, on s’en sort super bien. Si j’avais écouté cette personne qui me disait « non, ne travaille pas, tu ne vas rien gagner et tu ne verras jamais tes enfants », je n’aurais pas fait grand-chose… J’ai finalement trouvé une bonne formule pour travailler tout en respectant mes besoins.
Quels sont les bénéfices que tu peux leur apporter dans le cadre des bilans de compétences ?
Faire le point sur le passé professionnel et favoriser l’émergence d’un projet.
Entre les deux, j’embarque mes bénéficiaires en pleine exploration de leurs valeurs, de leurs besoins, de leurs modes de fonctionnement (et encore plein d’exercices de bilan de compétences qui vont aider à mieux se connaître professionnellement).
L’idée est qu’en fin de bilan, le bénéficiaire soit dans une super dynamique pour :
- mettre en œuvre son projet (reprise d’études, réorientation, recherche d’emploi…)
- assumer sa situation actuelle
- sécuriser son retour
Le bilan de compétences, c’est comme une pause pour mieux rebondir. Il faut même en réaliser un « quand ça va bien » car c’est aussi une action de prévention et de consolidation.
Comment prendre contact avec toi si l’on est intéressé par ton expertise ?
- par email :
- par WhatsApp : +336 59 75 95 84
- via mon site internet
- via mon Compte Instagram
Merci Virginie pour cette présentation.
Virginie accompagne les personnes désireuses de trouver des réponses à leur projet d’évolution professionnelle dans le cadre d’un bilan de compétences. Grâce à son expertise, son pragmatisme et sa bienveillance, Virginie vous permet d’y voir plus clair dans votre orientation professionnelle, le tout dans la bonne humeur !